souveraineté numérique
Cf.
Carrère :
[dans le Plan Action Publique 2022] apparaît un objectif en creux : celui de la souveraineté numérique, l'idée de s'émanciper des outils numériques des multinationales
Quand on parle de souveraineté technologique, on désigne le plus souvent la capacité d’une nation à avoir accès aux technologies les plus avancées, pour la production industrielle. Mais si vous quittez le jeu de la compétition industrielle, pourquoi en auriez-vous besoin ? Si les services sont la seule chose qui vous intéresse, quel besoin de souveraineté numérique ? Prenez le cas de la Lettonie : ils ont une industrie bancaire, ils ont des touristes et ils ne prévoient pas d’avoir une industrie lourde. Quel est leur besoin de souveraineté numérique ?
Je fais une petite digression sur cloud souverain. Faites attention, il y a toujours trois concepts cachés derrière et il faut faire attention : duquel des trois est-on en train de parler ? (...) la première notion : cloud souverain au sens de quel est le droit qui s’applique. Il y a une deuxième notion (...) qui est de macroéconomie. En fait, on se fout un peu de la nationalité des gens. Il y a où a lieu la plus-value, quel est le bassin d’emploi qui profite de la croissance économique et où est-ce qu’on paye des impôts ? (...) Et puis il y a une troisième notion qui est souverain au sens régalien, qui est avec quelle police allez-vous coopérer, pour quoi faire ?
All this talk about "digital sovereignty" as an "alternative" to big tech is just opportunist grifting while lying about or ignoring how the tech markets and supply chains work. You can't make "the digital" or "AI" sovereign, meaning "independent". It literally depends of raw materials, supply chains, peoples...all across the world. So if "digital sovereignty" means anything, then it's rather about making sovereignty a digital affair. Making sovereignty a digital affair, is not about political resilience or independence, but about the tech community claiming a political position through tech.