post-open source

ou "ethical source", par opposition à open source
(voire "logiciel émancipateur", par opposition à logiciel libre)

l'expression est récente et ne fait probablement pas consensus ; je m'en sers pour désigner les licences comportant des clauses interdisant certains usages sur des critères éthiques ou politiques, et plus restrictives que le seul copyleft, ce qui en fait donc des licences non-libres (par ex. clause non-commerciale des Creative Commons, licences dites "anti-capitalistes", voire anti-licences)
se pose la question de leur applicabilité : à ma connaissance, contrairement à la GPL, aucune de ces clauses n'a été validée par une quelconque jurisprudence (certaines n'ont pas vocation à l'être et sont délibérément farfelues pour décourager leur usage hors des cercles militants)

On trouve aussi une critique chez Laïnae et Alep :

La banalité du mal, telle qu'exprimée par Hannah Arendt, peut désormais s'exercer dans la plus totale opacité : le développeur de logiciel libre peut publier du code qui, une fois repris par d'autres, optimisera les tirs de drones américains au Pakistan, sans qu'il n'en sache jamais rien.
(...)
Bien que cette approche soit baptisée "copyleft" (par opposition à "copyright"), elle s'inscrit totalement dans le cadre juridique de la propriété et du droit d'auteur, relativisant fortement sa portée subversive

On retrouve ces préoccupations éthiques dans les licences et les conditions d'utilisation des modèles de langage (cf. Jourlin)

Mais au-delà des critères éthiques ou politiques, d'autres projets renoncent à l'open source pour des raisons économiques :

Liens en vrac :