post-open source

ou "ethical source", par opposition à open source
(voire "logiciel émancipateur", par opposition à logiciel libre)

l'expression est récente et ne fait probablement pas consensus ; je m'en sers pour désigner les licences comportant des clauses interdisant certains usages sur des critères éthiques ou politiques, et plus restrictives que le seul copyleft, ce qui en fait donc des licences non-libres (par ex. clause non-commerciale des Creative Commons, licences dites "anti-capitalistes", voire anti-licences)
se pose la question de leur applicabilité : à ma connaissance, contrairement à la GPL, aucune de ces clauses n'a été validée par une quelconque jurisprudence (certaines n'ont pas vocation à l'être et sont délibérément farfelues pour décourager leur usage hors des cercles militants)

  1. Going all-in on permissive licensing was a mistake that directly led to extractive behaviour
  2. Copyleft not having a good answer to the actual concerns of people who chose permissive licensing was a mistake that directly led to people going all-in on permissive licensing
  3. t's too late to care about licensing, so we need other forms of consequences/ways to encourage organising
    [...] but advoacting for the necessity of one class of license over another? nope, it really really doesn't matter any more unless you have lawyers

On trouve aussi une critique chez Laïnae et Alep :

La banalité du mal, telle qu'exprimée par Hannah Arendt, peut désormais s'exercer dans la plus totale opacité : le développeur de logiciel libre peut publier du code qui, une fois repris par d'autres, optimisera les tirs de drones américains au Pakistan, sans qu'il n'en sache jamais rien.
(...)
Bien que cette approche soit baptisée "copyleft" (par opposition à "copyright"), elle s'inscrit totalement dans le cadre juridique de la propriété et du droit d'auteur, relativisant fortement sa portée subversive

On retrouve ces préoccupations éthiques dans les licences et les conditions d'utilisation des modèles de langage (cf. Jourlin)

Mais au-delà des critères éthiques ou politiques, d'autres projets renoncent à l'open source pour des raisons économiques :

Liens en vrac :