Civic tech
Bardin : "il n'y a jamais eu autant de leviers de participation démocratiques d'aujourd'hui, il n'en sort pas grand-chose mais les possibilités offertes à l'opinion publique de s'exprimer, il n'y en a jamais eu autant"
de Feraudy distingue "les civic tech" (la technologie) de "la civic tech" (la communauté) :
(...) la définition du terme ne fait pas consensus. En fait, c’est précisément le caractère flou de la civic tech qui va permettre son appropriation et son usage dans des contextes variés (...)
Le terme civic tech désigne en fait un moment spécifique, celui où des individus vont choisir, pour transformer la démocratie, de créer des entreprises d’un type particulier. (...) les projets de civic tech se créent à un moment où le modèle entrepreneurial s’impose dans ces deux mondes (Hély, 2009) et se combine avec une privatisation croissante des problèmes sociaux
Elle dit également que la civic tech "peut renforcer la dépolitisation de l’acte de participation citoyenne" :
Selon Lawrence Lessig, les "citizen assemblies" (il cite en exemple la Convention citoyenne pour le climat) sont des espaces où "reconstruire la démocratie", par opposition aux grandes plateformes numériques
Fustigée par Laïnae & Alep, qui évoque LaPrimaire.org et le Mouvement pour la Sixième République (M6R) de 2014 :
Nous créons de nouvelles plateformes dans l'espoir de reprendre un peu de pouvoir politique, sans réaliser que nous nous en éloignons peut-être encore plus, en réduisant la pensée dialectique à un processus de feedback, et la démocratie à un simple échange de signaux.
Travaux de Jessica Sainty du labo JPEG :
Deux résultats centraux se dégagent alors : d'une part, les enquêtés s'avèrent assez peu au fait de l'existence de dispositifs participatifs, et d'autre part, les « connaisseurs » ne les perçoivent pas obligatoirement favorablement.
France Stratégie (2017) cite S. Wojcik et C. Mabi, qui proposent respectivement :
Voir aussi :