Algocratie

Hamzaoui cite Alain Supiot ("La gouvernance des nombres", 2015), qui remonte jusqu'à la Grèce antique

À mon sens, les dynamiques hyperspéculatives que permettent les traitements de grandes masses de données sont des manières de dé-gouverner, c’est-à-dire de ne plus prendre de décision vis-à-vis de ce sur quoi on a besoin de prendre des décisions communes. La gouvernementalité algorithmique court-circuite les collectifs, l’élaboration de décisions partagées. Ce dont nous avons besoin de manière urgente, c'est d'infrastructures du commun.

Voir aussi :